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 JANVIER :

           
Sabots

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FÉVRIER :

       Jouanissou

 

2 p 13 Jouanissou e ec coustumeJeannot
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Il y a longtemps

 

Une caravane de marchands ambulants venant de Grèce s’arrêta dans la vallée de Bethmale.
Aussitôt, les Bethmalais accoururent pour voir, acheter ou échanger. Parmi eux, Janou de Jouanissou, un garçon de 12 ans. Il n’avait pas grand-chose à vendre ou à acheter car il avait perdu ses parents et vivait bien pauvrement. Mais son regard brillait. Il n’avait rien vu d’aussi beau. Il était fasciné par le riche harnachement des chevaux et les marchan- dises extraordinaires apportées : selles travaillées, coupons de soie, rubans de velours, épices...

Kirgios, le vieux chef de la caravane qui avait parcouru la terre en tous sens fut touché par la passion qu’il devinait chez ce jeune garçon. Il n’avait pas d’enfants et fit comprendre à l’adolescent que s’il voulait et pouvait se joindre à la caravane il le protègerait et peut-être même l’adopterait. Le garçon n’avait pas grand-chose à perdre et décida de suivre cet homme providentiel qui l’émerveillait. Janou commerça donc dans beaucoup de pays accompagnant Kirgios qui finit par l’adopter. Il s’adapta rapidement à sa nouvelle vie et devint vite chef de convoi. Malheureusement, peu après, son père mourut.

Ce drame déclencha chez lui le mal du pays. Il fallait partir, revenir à son pays natal. Ras- semblant les plus belles femmes de son harem, une dizaine de chevaux, une trentaine de chèvres, quelques brebis, il prit le chemin du retour.
Traversant rivières, plaines et vallées, franchissant des montagnes, ils arrivèrent enfin en vue du Col de la Core. Entendant des sonnailles de brebis et des grelots de chèvres, les bergers d’Ayet, craignant un coup de main de ceux de Sentenac, allaient pousser le « reouelhet» du danger quand le convoi paisible déboucha sur la crête. Dans son beau costume, un cavalier s’avança seul et calmement leur dit : « Je suis Janou de la Maison de Jouanissou, vous ne me reconnaissez pas ? ».
Leur crainte passée, les bergers se réjouirent bruyamment de son retour. « Tu nous a bien fait peur, Janou », lui répétaient-ils.

Jouanissou s’installa sur le promontoire au-dessus d’Arrien qu’il baptisa Villargein, la ville des Argiens, habitants d’Argos.

Il eut beaucoup d’enfants, ses chevaux devinrent les Castillonnais, les chèvres se multiplièrent, les brebis sont nos « Rouges » à la chair fine. Ses descendants gardèrent le costume que la vallée adopta et embellit même, les anciens y ajoutant les sabots à longue pointe effilée.

Forcément !

Mars

MARS :

                 
Ara              Montanha

 

Ara Montanha - Votz de Balam
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                 La core

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        Danse 1968
                       INA

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juillet

JUILLET :

                   Ayes
                     et 6            autres lacs

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                      La
    Bethmalaise

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Septembre

SEPTEMBRE :

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L’âne aux sabots fourchus

Il y a longtemps...

Un dimanche, des Bethmalaises des villages d’Ayet et Samortein avaient décidé, avec des bergers, d’aller danser au Lac de Bethmale. Après un repas « à la musette », ils se mirent donc tous à chanter et à danser tout l’après-midi. Et ce furent sauts, rondes, bourrées, ramelets, traversées, chants sans fin entremêlés de quelques « hilets » qui résonnèrent dans la Vallée. Certains couples en profitèrent même pour s’isoler et « s’amuser », comme on disait autrefois. Les habitudes étaient auparavant assez libres. Mais alors que le soleil déclinait, les bergers repartirent aux granges d’altitude de La Core rentrer leurs bêtes. Et les Bethmalaises devaient elles retourner dans leurs villages.

Fatiguées et un peu pressées car la nuit allait tomber, elles avisent un âne qu’elles n’avaient pas pourtant vu de la journée, au bord du lac. Et il semblait les regarder comme pour les inviter au voyage. « Et oui, firent- elles, ravies de l’aubaine » « Si on prenait cette monture, dit l’une d’elles, cela nous faciliterait bien le retour ». Aussitôt dit, aussitôt fait. Et on se dispute pour monter la première. Et va que je monte, une, deux, trois, quatre, ...La dernière dit alors

« Mais on dirait que l’âne s’allonge » ... Effrayée, elle observe la bête de la tête aux pieds. Et stupéfaction ! Ses sabots sont fourchus... Elle devine alors le diable sous l’apparence de l’âne. Elle crie aussitôt à ses amies : « Sautez vite, sautez vite » ! Et elle fait le signe de la croix pour se garantir. Aussitôt, la foudre tombe sur l’âne qui est changé en une fumée noire qui monte vers le ciel. Mortes de peur, elles retournent à leurs villages à pied.

Alors pourquoi ce stratagème du diable, me direz-vous ? C’était Dimanche et les jeunes filles avaient manqué la Messe et les Vêpres. Certaines avaient aussi fait des choses qu’il ne fallait pas avec les bergers. Et l’âne était un de ces démons vigilants qui voulait profiter de leur faiblesse pour les entraîner en enfer.

Il y a des traditions qu’il faut respecter !!!

Octobre

OCTOBRE :

​           Concert
               Arrout 

      
 

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NOVEMBRE :

    Mountner
      
 

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DÉCEMBRE :
    Noël 1968
      
 

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